Préambule ou comment avoir une vision large et complète des règles à mettre en place.

 

1. Sécurité du site, son accès, premier point de l’analyse des risques en entreprise

 

L’accès est-il sécurisé ?

 

Si oui, comment, avec un garde à l’entrée, ou un interphone qui commande un portail électrique ?

Si non, à mettre en place rapidement.

 

L’identité du visiteur est-elle vérifiée ?

 

Si oui, c’est parfait.

Si non, à mettre en place de suite, mesure simple qui nécessite un fichier Excel ou un cahier et un stylo pour établir une main courante.

La transmettre toutes les fins de journée par mail en PDF au coordinateur de sécurité qui les archivent. 

Je préconise d’ajouter l’heure d’arrivée, de départ, le motif de la venue et le nom du contact interne.

Le visiteur doit attendre la personne de contact dans la zone de réception.

 

Par qui ?

 

Un garde dédié, une personne de la réception, ou le coordinateur de sécurité.

 

Le visiteur a-t’il besoin d’un badge permettant l’accès à certaines zones (local informatique, chaufferie…).

 

Si oui, notez le n° de badge sur le formulaire de main courante.

On peut aussi demander une pièce d’identité en échange du badge.

A chaque sortie de l’entreprise (repas par exemple), le badge doit être rendu.

 

2. Les zones sécurisées de l’entreprise concernée par l’analyse des risques sont elles identifiées ?

 

Celles-ci doivent être répertoriées et accessible aux seules personnes qui y travaillent ainsi qu’aux secouristes d’entreprise, au coordinateur de sécurité et au concierge et éventuellement au patron s’il le désire.

Pour cela, il faut définir en amont des zones distinctes pour tous les lieux sécurisés et définir des profils qui seront encodés sur le badge.

Exemple: le concierge a accès  à toutes les zones de l’entreprise mais pas à la chambre forte.

 

3. Précautions supplémentaires

 

Programmer les badges avec des plages horaires définies en fonction du poste et des jours travaillés.

Du lundi au vendredi de 6.30 h à 18.00 h pour le personnel des bureaux et 24 h sur 24 h pour le coordinateur de sécurité et la société d’intervention, par exemple. Appliquer les mêmes principes pour la gestion de l’ouverture et de fermeture plus mise sous et hors alarme du site.

Si vous avez un budget adapté je vous conseille de faire ouvrir et fermer le site par une société externe spécialisée dans l’intervention.

Les gardes sont formés, compétents et habilités à intervenir en cas d’agression ou de comportement suspect.

Je vous recommande EGS pour les régions de Neuchâtel, du Jura, du Sentier (VD), de Bulle et de Bienne.

Cela libérera le concierge de cette responsabilité.

 

4. Raccordement de votre site relié à une société de télésurveillance et d’intervention

 

C’est indispensable que les alarmes y soient reliées, ce sont des professionnels qui sont en alerte 24 h sur 24 h.

Ils coopérent toute l’année avec la police et la gendarmerie et interviendront au plus vite sur le lieu attaqué.

Ce qui ne sera pas le cas de votre coordinateur de sécurité qui aura droit à des congés ou des week-ends biens mérités.

 

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